Travel Bellies

Chapitre 6 —

Ça farte à Huacachina


23 juillet 2023

Notre trajet nous rapproche de plus en plus de la côte pacifique. Mais avant de retrouver la mer, un arrêt s'impose à Huacachina. Il s'agit d'une oasis, située à 10 minutes du centre de la ville d'Ica, point de passage des bus qui remontent la côte.
Nous sommes toujours dans le désert. Ce faisant, nous sommes dans la seconde oasis naturelle du désert, après San Pedro de Atacama bien sûr.

Huacahina est vraiment toute petite et blindée de touristes, locaux comme étrangers. En son centre, un petit lac entouré de verdure, une promenade bétonnée, puis deux rangées de restaurants et d'hôtels séparées par une route. Au-delà de l'empreinte humaine : des dunes à perte de vue.

C'est un paysage saisissant, on dirait une illustration d'un manuel de géographie. Bien sûr, derrière une partie des dunes, il y a de la ville mais si on laisse faire son imagination, …

Alors que vient-on faire ici, à part profiter du paysage ?
Et bien, on ne risque pas de s'ennuyer car un troupeau de buggies des sables attendent paisiblement qu'un groupe de touristes veuille bien daigner les grâcier de leur présence. On peut donc se faire embarquer pour une petite heure de buggy.
Cela signifie s'attacher solidement au véhicule et se faire secouer au rythme des accélérations dans les pentes des dunes. Pour certains, c'est l'occcasion de crier à plein poumons, un peu comme si nous étions sur un grand 8.

Sooouus le veeeent

On nous propose ensuite de faire de la luge des sables. Nous n'irons pas jusqu'à dire sensations fortes garanties mais c'est sympa quand même.

Toujours catégorie sports extrêmes, on peut louer du matériel de sport d'hiver et aller dégringoler les dunes. À la vue de l'état du matériel, nous serions très surpris d'apprendre que celui-ci est acheté neuf.

Quelle sensation bizarre d'enfiler des chaussures de ski alors qu'on est en short et en t-shirt !

La principale difficulté c'est évidemment de gravir la dune à pied avec son matériel sous le coude. Ensuite, il faut s'équiper en évitant de trop manger de sable. Puis il faut redescendre tout ça.
Nous avons vu passer quelques experts qui nous ont fait croire que c'était aussi facile qu'à la montagne mais notre expérience nous a prouvé que le sable était plus lourd que la neige et nous avons eu du mal à descendre jusqu'en bas.

Néanmoins, voilà une bonne chose de faite : nous pouvons rayer cette activité de notre to-do list.

Moi j'allais au moins aussi vite, aucun doute


C'est aussi à Huacachina qu'on dira un dernier au revoir à nos petits Suisses qui nous ont bien accompagnés à travers le Pérou. Auf wiedersehen!