Nous quittons Holbox le matin pour nous diriger vers l'aéroport de Cancun. Quelques heures plus tard, nous atterrissons à Mexico, abréviée en CDMX (pour Ciudad De MeXico).
Nous logeons dans une auberge de jeunesse (la première de notre voyage) située dans le vieux centre de la ville. Ce sera un dortoir de 12 personnes pour les jours à venir.

Nous crapahutons à droite à gauche dans cette ville immense. (Quand même plus de 20 millions d'habitants !) Nous sommes à quelques minutes à pied de plusieurs points d'intérêt majeurs de la ville.

La place Zócalo, sa cathédrale, sa horde de chrétiens en ferveur lors de Pâques.

Juste à côté de la place, on trouve les ruines de Tenochtitlan et le templo Mayor. Nous sommes passés plusieurs fois devant, avant de nous rendre compte qu'il y avait un peu plus qu'un tas de cailloux à regarder.

Un peu plus loin, le Palacio de Bellas Artes, son parc plein de Jacarandas en fleur, les attroupements de danseurs du dimanche et des vendeurs de diverses sucreries et snacks.

En face du Palacio et ses peintures murales, on trouve le palais postal qui nous permet enfin d'envoyer nos cartes postales.

On n'imagine pas plus compliqué que le Mexique pour poster du courrier :

1. Très difficile d'acheter des cartes postales. Les boutiques de souvenirs grouillent de masques de lucha libre, d'artisanat maya et de bouteilles de Mezcal, mais pas l'ombre d'une petite carte postale.

2. Impossible de trouver de boîtes aux lettres. Il a fallu se rendre systématiquement au bureau de poste. Et ce n'est pas faute d'avoir demandé. Quoi qu'il en soit, on a trouvé très peu de monde dans les bureaux de poste, et ça change des habitudes françaises.

On en arrive donc à deux hypothèses :

1. Les Mexicains ont du retard sur le monde et n'ont pas encore rencontré les joies du courrier.
2. Les Mexicains ont de l'avance sur le monde et n'ont plus aucune attache matérielle, dont le courrier.

Enfin, vu le prix insignifiant des timbres, pas sûr que les postales arrivent où que ce soit …

Nous sommes allés visiter deux musées. Le premier est le plus connu du Mexique : le musée national d'anthropologie. Il abrite une collection riche et variée d'artefacts des cultures pré-hispaniques du Mexique. Une journée suffit à peine à saisir l'ampleur et la richesse de ces civilisations.

Le second musée est le musée d'art populaire, axé sur l'artisanat moderne mexicain — et franchement beaucoup de têtes de mort. En plus, nous avons eu de la chance, le dimanche c'est gratuit !

À environ une heure de transports en commun, Xochimilco, son marché et ses jardins flottants (ou Chinampas). On a voulu éviter de monter dans les bateaux de touristes et à la place nous sommes allés nous perdre dans les quartiers qui bordent les canaux.

À choisir, nous aurions dû viser la partie réserve naturelle plutôt que la ville.

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Nous profitons de la culture débordante de cette ville, et aussi de ses plus de 2000m d'altitude, qui lui donnent un climat plus tempéré et des moustiques moins agressifs ! En somme, une ville vivable.

Seul hic, à force de pomper les eaux souterraines, la mégapole s'affaisse à grande vitesse. Promis, encore quelques articles sur CDMX avant qu'on ne s'enfuie de ce terrain glissant.