Chapitre 7 —
Paracas-les-flots
28 juillet 2023
La route se poursuit et l'étape suivante est côtiere, voire balnéaire. Paracas est située à seulement une heure de route d'Ica et nous y prenons nos quartiers pour plusieurs jours. Tout ce voyage, ça fatigue alors nous prenons ce moment pour nous détendre.
La ville n'est pas très grande, mais suffisament pour accueillir le flot de touristes locaux qui débarquent pour la fête nationale. Nous repérons rapidement où les restaurants sont les plus chers (face à la mer) et là où les gens sont le plus sympatique (dans le quartier résidentiel, donc pas face à la mer).
Maintenant que nous sommes à proximité directe d'une source de poisson frais, nous nous régalons de ceviches, de poissons frits, de calamars et autres fruits de mer locaux.
Le vraie challenge est d'échapper aux prix qui sont gonflés pour les touristes.
Nos journées sont ponctuées de pause glace ou pâtisserie.
Quelques fois d'une pause café.
Nous nous promenons régulièrement sur la plage qui, bien que trop petite à notre goût, a le mérite d'accueillir des pélicans et même parfois des lions de mer.
Nous consacrons une seule journée au tourisme : un combiné des îles Ballestas et de la réserve nationale de Paracas.
Les îles Ballestas se visitent dans des bateaux qui partent tout au long de la journée du port.
Il y a un ballet savant qui anime les tour opérateurs, les capitaines de bateaux et les agents portuaires.
Tout le monde semble opérer à la fois ensemble et indépendamment les uns des autres.
Chaque tour opérateur conduit son groupe à l'embarcadère et nous sommes ensuite pris en charge par une personne qui nous répartira dans les bateaux qui ne repartiront qu'une fois pleins.
Le premier crochet de cette excursion est le candelario de Paracas. Il s'agit d'un géoglyphe Paracas, de 180m sur 70m le long d'une côte, qui est repris sur tous les logos de la ville. Comme tous les géoglyphes, sa signification est très mystérieuse.
Ensuite, nous allons faire des tours dans la zone des îles. Celles-ci abritent une grande variété d'oiseaux ainsi que des lions de mer et des pingouins. Qui dit grande population d'oiseaux dit beaucoup de déjections. C'est donc aussi un site important de récolte de guano : fertilisant à base de popo d'oiseaux marins. (C'est un sujet très sérieux qui a été à l'origine de guerres !)
De retour à terre, nous enchaînons avec notre location de véhicule pour aller visiter la réserve nationale.
Nous avons le choix entre quad, buggy, vélo ou scooter.
Notre choix s'est porté sur le scooter.
Nous nous disons que c'est l'occasion d'une remise en selle dans des circonstances plus calmes qu'en Asie du Sud-Est.
La réserve nationale est finalement un grand désert qui borde la côte pacifique. Nous visitons les plages et les falaises en traversant des paysages qui paraissent vides de toute vie, si ce n'est que nous croisons de temps en temps d'autres groupes de touristes aux divers moyens de locomotion.
En repartant de la réserve, nous prenons le temps de visiter le musée archéologique du parc. Il y est exposé tout ce qui a été découvert de la civilisation Paracas (600–400 av JC), qui est une civilisation pré-inca. On nous expose diverses pièces d'art textile et en céramique. On nous montre les déformations craniennes ou encore la science de la trépanation.