Chapitre 4 —
Bestiaire australasien
novembre 2023
Nous avons l'impression d'avoir croisé plus de perroquets que de pigeons lors de notre séjour en Nouvelle-Zélande et Australie. Aussi, nous nous sommes dit que c'est l'occasion de faire un chapitre hors-série, consacré au bestiaire fabuleux qui peuple ces régions.
Bien sûr, nous avons un peu triché, certains oiseaux sont plus faciles à photographier dans un refuge plutôt que dans la nature mais nous avons essayé de faire une sélection uniquement des animaux que nous avons eu l'occasion de voir en liberté.
Nous commençons cet exposé avec les multiples variétés de perroquets australiens.
Le cacatoès à crête jaune, cacatua galerita, présent dans l'est et le nord de l'Australie. C'est l'oiseau que nous avons le plus croisé lors de notre séjour australien. Il s'adapte très bien aux environnements urbains : on le retrouve partout dans la banlieue de Sydney. Il s'est tellement bien adapté qu'il est parfois considéré comme un nuisible.
Le Galah, est un autre perroquet urbain commun. Il est répandu dans toute l'Australie, en particulier grâce à l'agriculture qui lui a fait beaucoup de place pour s'épancher. Lui aussi doit avoir sa place dans la longue liste des animaux de compagnie exotiques.
D'autres espèces australiennes en vrac.
Ce petit oiseau d'un bleu vif absolument charmant qui se trouve facilement dans les parcs et sur la côte, dans la région sud-est de l'Australie. Il s'agit du Superb Fairywren et de son nom scientifique Malurus cyaneus. C'est le mâle qui porte ces jolies couleurs flashy.
Nous avons eu la chance de surprendre un oiseau-lyre en train de pousser la chansonnette.
Cet oiseau est connu pour la grande variété des sons qu'il est capable d'émettre et de copier.
Pas étonnant donc que ce soit un des symboles de l'Australie.
Pas de photo mais une piste audio pour le plaisir de vos oreilles.
Nous terminons avec quelques espèces rencontrées en Nouvelle-Zélande.
Un spécimen endémique de Nouvelle-Zélande : le Kerurū. Aussi connu sous le nom peu flatteur de gros pigeon de Nouvelle-Zélande. Utilisé comme mets protéiné traditionnel par les Maoris, cuit ou conservé dans son propre gras.
Ce canard que nous avons croisé à de multiples occasions (dans la nature et dans des refuges) porte le nom scientifique de Aythya novaeseelandiae. Sinon il s'appelle aussi le fuligule de Nouvelle-Zélande.
Le tadorne de paradis, tadorna variegata. Et bien que ça ne se voit pas tant que ça sur les photos, il a vraiment un corps disproportionné par rapport à sa tête. Il est très facile de distinguer le mâle de la femelle : l'un ayant la tête noire et l'autre ayant la tête blanche.
Le Kea, ce perroquet alpin dont nous avons déjà parlé dans l'article de Te Anau.
Mais notre plus beau trophé reste l'ultime marsupial, que nous avons réussi à surprendre dans un grand jardin botanique de la banlieue de Sydney.
Comme vous l'aurez remarqué, nous ne sommes ni équipés ni doués pour prendre des photos d'oiseaux. Néanmoins, l'écriture de cet article nous a permis de nous ouvrir un peu plus au hobby du bird-watching. Et pour ceux qui se sentent pousser des ailes, n'hésitez pas à explorer les articles eBird pour de plus jolies photos.