Il est recommandé d'arriver tôt sur les sites des ruines mayas pour deux raisons principales : profiter de la fraîcheur matinale et devancer les hordes de touristes.
On arrive donc à 8:45 aux ruines de Tulum. Petite particularité, le prix d'admission se divise en deux parties : l'accès au parc (partie naturelle) et l'accès aux ruines (partie culturelle).

Nous avons choisi d'investir dans un guide audio et nous nous promenons donc dans les ruines, un narrateur à l'oreille, nous chantant les louanges du peuple maya. Bien sûr, les regards désapprobateurs des nombreux guides (en chair et en os) nous suivent.

Les ruines de Tulum sont ce qu'il reste de la ville maya. Au début, simple port de pêche, puis à partir du XIIIe siècle place majeure du commerce maritime régional, la ville est restée habitée presque 70 ans après la conquête espagnole.

Nous nous extasions de surprendre un iguane en pleine sieste mais très vite nous nous rendons compte qu'ils sont partout sur le site.

Après quasiment 4 km de balade, nous terminons notre visite. « Heureusement que nous nous sommes levés tôt » pensons-nous sur le chemin du retour en croisant les hordes de touristes fraîchement débarqués de leurs bus, prêts à conquérir le monde. Ou tout du moins les ruines de Tulum.

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Prochain arrêt : les ruines de Coba, à 1 heure de Tulum.

Elles ont l'avantage d'être situées au cœur d'une forêt. Nous bénéficions donc d'un peu de répit à l'ombre des arbres, face à cette chaleur écrasante.

Nouveau point d'intérêt que nous n'avions pas à Tulum : le terrain de basket des mayas. Il y a deux terrains distincts à Coba. Ce sport s'appelle le Pok-a-Tok selon certaines sources et on ne sait pas dire si c'étaient les vainqueurs ou les perdants qui étaient sacrifiés à l'issue du match. Le baron a dû leur dire que l'important c'était de participer.

Le site est large et les bâtiments sont éparpillés donc nous cheminons, toujours le guide à l'oreille, d'un bout à l'autre de Coba. Bilan de cette étape : encore 4 km de marche !

La descente se fait sur un escalier en bois dangereusement raide. On se baigne sous les stalactites qui nous gouttent quelques fois dessus, et entourés principalement de Français, ambiance colo.

Bonne ambiance pour finir une grosse journée … mais on garde le meilleur pour demain.