Chapitre 1 —
Velkomin
13 mars 2023
Après des adieux déchirants, environ 3 heures de sieste et quelques bourrasques, nous arrivons en Islande.
Plus précisément à Keflavik, sur la pointe sud de l’île.
Le temps est ensoleillé, venteux et donc froid.
Louise nous accueille et nous emmène récupérer le van que nous lui louons pour les jours à venir. Après avoir fait le tour du véhicule, nous nous élançons, sur ses recommandations, sur les routes de l’Islande en direction d’une ville, à l’ouest de Reykjavik. Il paraît qu’il y a une petite randonnée qui mène à des sources chaudes.
Nous arrivons à la tombée de la nuit et décidons de camper plutôt que d’explorer nos capacités de randonnée nocturne. Le camping dispose d’une cuisine modeste, à l’abri du vent mais pas à l’abri du froid. Il a fallu faire vite et efficace pour le dîner.
Après s’être débattus avec les couvertures et les sacs de couchage, nous installons notre petit cocon pour la nuit.
Puisque nous avons abandonné nos ambitions initiales de randonnée nocturne, il faut quand même se rabattre sur la randonnée diurne. Nous partons d’un pas décidé et nous nous heurtons très vite au froid, au vent froid, à la pente, aux gravillons qui subissent la gravité et les plaques de verglas. Il est dit qu’il faut une heure pour atteindre la rivière chaude (35 degrés !). On a sûrement mis plus longtemps, mais la vue en haut est sympathique et on tente une trempette partielle.
Étape suivante, Seljavallalaug. Il s’agit d’une piscine de source chaude aménagée à 20 petites minutes de marche du parking le plus proche. Le bassin n’est tout de même pas très chaud. On vous laisse deviner qui a eu le plus de courage.
Dernier point de passage de la journée, une plage de sable noir dans la ville de Vik.
Ce soir nous dormons dans le camping du parc national de Skaftafell. Nous apprenons à cuisiner au gaz dans le van, et le résultat bien chaud et goûtu en valait l’effort. La grosse fatigue nous gagne rapidement …
Demain la cascade de Svartifoss nous attend.