L'incontournable de l'Île du Sud, c'est Milford Sound. Il s'agit d'un bras de mer formé par un glacier, qui donne sur la mer et qui est entouré de dramatiques falaises abrutes. Bref c'est un fjord quoi.
Et cette beauté de la nature se cache au fond du parc national des Fiordlands.

Depuis Queenstown, il est possible de se réserver une journée entière et de partir tôt le matin pour revenir dans la soirée. Au programme : des heures de bus et un bon tour en bateau le long du fjord.
Pour notre part, nous préférons partir de la ville la plus proche : Te Anau.

Nous nous y posons pour quelques jours afin de profiter de cette ambiance calme. Et nous avons aussi réservé un tour depuis Te Anau. Au final, nous nous retrouvons incrustés dans un groupe de touristes qui viennent de Queestown. Mais au moins, nous ne nous sommes pas réveillés trop tôt.

Notre conductrice nous chante les louanges du fjord sous les trombes de pluie qui tombent sur le bus. Comme il pleut depuis la veille, cela signifit que les cascades qui bordent les fjords que nous traversons sont au maximum de leur capacité. Et en effet, nous admirons des rideaux d'eau qui dégringolent jusqu'en bas des falaises.
Nous faisons quelques arrêts en chemin pour profiter des points de vue, légèrement obscurcis par la météo. Ça n'en reste pas moins un paysage où règne la sérénité. Daphné en profite pour ressortir son poncho, ravie de lui trouver une autre utilité que « toile cirée qui prend de la place dans le sac ».

Par chance, nous nous arrêtons juste à côté de deux keas qui sont en mode exploration sur un parking du coin. Il s'agit d'une espèce de perroquet des montagnes connus pour son caractère facétieux et sa passion pour le caoutchouc qu'il essayera de délivrer de sa prison automobile à la moindre occasion.

Nous avons juste le temps de déjeuner au centre touristique au bout du fjord avant de s'embarquer pour notre croisière. Notre bateau possède un étage bien exposé aux intempéries. À ce moment, les intempéries sont des bourrasques de vent assez violentes. Évidemment, ça nous paraît rigolo d'y aller se faire aérér les poumons et rigoler avec les autres audacieux qui tentent de résister au vent. Malheureusement, ça n'amuse pas le poncho qui se déchire sous les assaults du vent.
Ça déchire le cœur de Daphné.

La croisière à travers le fjord nous mène presque jusqu'à la pleine mer. Ce faisant, nous longeons les hautes parois qui nous entourent. Elles sont souvent couvertes de végétation dense et montent jusque dans les nuages.

Régulièrement nous voyons des cascades qui viennent couper verticalement tout le paysage. Elles sont trop nombreuses pour les compter, c'est difficile de croire que seulement deux d'entre elles sont permanentes.

Ces dernières photos marquent la fin de notre séjour en Nouvelle-Zélande, évidemment trop court pour tout ce que le pays a à offrir.